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Il est vivant !

Comme un mortel, Il s’était endormi. Christ et Seigneur, le troisième jour, Il s’est relevé d’entre les morts, Alléluia ! Christ ne meurt plus. Disciples d’Emmaüs, des Herbiers, d’Ardelay, de Saint-Paul-en-Pareds, nous l’avons reconnu dans le Pain rompu. Nous avons touché Ses blessures dans nos handicaps et nos maux. Il est là Vivant en nous, avec nous, et nous envoie en Mission. Mission d’Allégresse, de Charité, de Paix et de Communion.


Le temps pascal dure cinquante jours, sept fois sept jours, une semaine de semaines, avec un lendemain ; et le chiffre sept est une image de la plénitude (récit de la création au premier chapitre de la Genèse), l’unité qui s’ajoute à cette plénitude multipliée ouvre sur un au-delà. C’est ainsi que le temps pascal, avec la joie prolongée du triomphe pascal, est devenu pour les pères de l’Église l’image de l’éternité et de l’achèvement du mystère du Christ.


Pour Tertullien, la cinquantaine pascale est le temps de la grande liesse durant lequel on célèbre la phase glorieuse du mystère de la Rédemption depuis la résurrection du Christ jusqu’à l’effusion de l’Esprit sur les disciples et sur toute l’Église née de la Passion du Christ.


Ce qu’un seul jour est trop court pour célébrer, l’Église y consacre cinquante jours qui sont une extension de la joie pascale. Les cinquante jours sont comme un seul dimanche. Joie, action de grâces, célébration de la lumière et de la vie, tel est le temps pascal. On y chante continuellement l’Alléluia.


Achille LINGANI, prêtre coopérateur

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