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Le cri d’espérance de l’Église !


Le mois qui vient de s’achever (le mois d’octobre 2019) était consacré à la mission universelle de l’Église. Le précédent bulletin en a largement parlé. Il a surtout coïncidé avec l’Assemblée spéciale du Synode des évêques pour l’Amazonie qui s’est tenu au Vatican, du 6 au 27 octobre. Le thème en était : « Nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale ».

Pour nous, cet évènement paraît anecdotique et lointain. Et pourtant, il porte en lui toutes les questions auxquelles l’Église de ce temps est confrontée, là-bas comme ici. Il faudra certainement scruter la publication de l’exhortation apostolique post-synodale pour le mesurer.

Au terme de cette rencontre majeure, le pape François a invité à entendre les cris que l’Église a pour mission – au nom du Christ – d’entendre et de relayer. Cri de la terre, d’abord. De cette « beauté blessée et déformée » de l’Amazonie, « lieu de douleur et de violence où les attaques contre la nature ont des conséquences sur la vie des peuples ». Cri des pauvres, ensuite, puisqu’ils sont en première ligne face à la destruction de la Création. Les pères synodaux se sont engagés résolument aux côtés des défenseurs des droits de l’homme, s’indignant de « l’attitude vorace et prédatrice de l’homme ». Cri enfin devant le manque de pasteurs. Ce dernier cri a été relayé abondamment par les médias. « Il faut parfois des mois, voire des années, avant qu’un prêtre ne puisse retourner dans une communauté pour célébrer l’Eucharistie, offrir le sacrement de réconciliation ou oindre les malades, reconnaît le document final qui propose aussi d’« ordonner prêtres des hommes idoines et reconnus par la communauté, qui ont déjà un diaconat permanent ».

La vie de l’Église est belle, parce qu’elle est vivante ! Elle a pour mission d’entendre les cris de la terre et ceux des hommes. Au-delà des diverses analyses & solutions envisagées, c’est bien pour le salut et la sanctification des personnes et des communautés qu’elle parle et agit. Pour répondre à ces cris, les pères synodaux proposent « de définir un péché écologique » vu « comme une action ou une omission contre Dieu, son prochain, la communauté et l’environnement », et invitent à une « véritable conversion intégrale, avec une vie simple et sobre ».

Que le Synode pour l’Amazonie soit le cri d’espérance de toute l’Église !


Père Carl BASSOMPIERRE, curé de la paroisse



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