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Un endroit où vivre en paix !

Pour la Journée Mondiale de la Paix (le 1er Janvier 2018), le pape François a renouvelé son appel : « Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël, est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés. Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ».


Par une parole audacieuse, le Saint-Père fait entendre la voix du Christ, et l’Église ne peut se taire devant ce qui se « joue ». En ces temps de peurs et de replis, cette parole prophétique passe difficilement et est souvent déconsidérée, voire combattue.


Le message du pape François est juste, équilibré et responsable. Il nous invite à la conversion du cœur et au changement de regard. « Tous les éléments dont dispose la communauté internationale indiquent que les migrations globales continueront à caractériser notre avenir. Certains les considèrent comme une menace. Moi, au contraire, je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix. »


Je ne peux que vous inviter à lire cette lettre du 1er Janvier. Elle prépare celle qu’il adressera – le 14 janvier prochain – pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié. A lire aussi ! Il donne des critères certains pour un discernement évangélique. Il propose aussi des principes précis d’action. Il invite surtout les responsables du bien public à un regard de foi et d’espérance, en leur demandant de pousser les politiques d’accueil : « … jusqu’au maximum de la mesure compatible avec le bien réel des peuples. (…) Ceux qui sont animés par ce regard seront capables de reconnaître les germes de paix qui pointent déjà et ils prendront soin de leur croissance. Ils transformeront ainsi en chantiers de paix nos villes souvent divisées et polarisées par des conflits qui ont précisément trait à la présence de migrants et de réfugiés. »


En 2018, que la justice grandisse et que la paix habite les cœurs ! Que cette Année qui s’ouvre soit belle, sainte et pacifique…


Père Carl Bassompierre, curé de la paroisse

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